Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté une réforme historique du Code des personnes et de la famille, incluant, entre autres, la pénalisation des pratiques homosexuelles. Une décision souveraine, assumée et votée à l’unanimité par les représentants de la transition. Pourtant, cette réforme – comme tant d’autres qui affirment la rupture du Burkina Faso avec l’ordre néocolonial – a déclenché une vague d’indignation orchestrée, non pas par le peuple burkinabè, mais par une poignée de médias français et occidentaux en mission de propagande.
Depuis l’adoption de cette loi, les grands groupes médiatiques français – Le Monde, France 24, RFI et leurs satellites – se livrent à une campagne féroce de diffamation contre le Burkina Faso. Ces médias, loin d’informer objectivement, cherchent à diaboliser un pays africain qui assume ses choix, au seul motif qu’il ose s’émanciper des diktats occidentaux. Ce n’est pas la loi en elle-même qui dérange, mais bien l’affirmation d’une souveraineté burkinabè débarrassée de toute tutelle étrangère.
Ce harcèlement médiatique s’inscrit dans une logique néocoloniale bien connue ; celle d’utiliser la morale sélective des « droits de l’homme » pour maintenir une emprise sur les pays africains insoumis. Après avoir perdu leur influence militaire, politique et économique au Sahel, les puissances impérialistes occidentales, avec la France en tête, activent leur dernier levier : la guerre de l’image. Et à travers elle, la tentative de diabolisation des dirigeants panafricanistes, à commencer par le capitaine Ibrahim Traoré.
L’adoption de cette loi n’est qu’un volet d’un projet plus large de refonder l’État burkinabè sur des bases culturelles, morales et politiques propres au valeurs endogènes du Burkina Faso. Cela dérange ceux qui ont toujours considéré l’Afrique comme leur arrière-cour stratégique. Le refus clair et sans appel de la domination occidentale, le rejet de la Françafrique, et le rapprochement stratégique avec des partenaires souverains comme la Russie ou l’Iran, ont mis fin à un siècle de mainmise étrangère.
Face à cela, les médias français se comportent comme des relais de guerre informationnelle. Leurs attaques n’ont rien à voir avec la protection des droits ou des minorités, mais tout à voir avec une tentative désespérée de déstabilisation d’un pouvoir panafricaniste en pleine consolidation. Qu’on ne s’y trompe pas. Ce ne sont pas des journalistes, mais des agents de l’impérialisme médiatique.
Le peuple burkinabè n’est dupe d’aucune manœuvre. Ce qui se joue ici n’est pas une question de mœurs, mais une bataille frontale entre souveraineté africaine et domination étrangère. Le combat du Burkina Faso est celui de tous les peuples africains en quête de dignité, d’autodétermination et de vérité.