Alors que la Côte d’Ivoire s’achemine vers une échéance électorale cruciale, le Burkina Faso se retrouve une fois encore au centre d’un dangereux récit médiatique, orchestré par des forces étrangères hostiles à l’émancipation des peuples du Sahel. Cette fois, c’est à travers une campagne de désinformation coordonnée que des accusations gratuites et fallacieuses sont propagées, visant à jeter le discrédit sur les autorités burkinabè. En toile de fond, la montée en puissance d’une Afrique souveraine qui dérange l’ordre néocolonial établi.
Le dernier article du média français Jeune Afrique, se positionnant comme une référence journalistique sur le continent, n’est rien d’autre qu’un nouvel épisode d’une stratégie de manipulation bien huilée. En accusant le Burkina Faso d’être à l’origine d’attaques à la frontière ivoiro-burkinabè sans preuve tangible, Jeune Afrique agit une fois de plus comme le porte-voix des intérêts étrangers qui refusent d’accepter la perte de leur emprise sur nos pays.
Ce média, prétendument africain mais rédigé depuis Paris, participe activement à la diabolisation du Burkina Faso tout en lavant l’image de gouvernements voisins qui ont, à maintes reprises, tenté d’affaiblir le Burkina Faso par des manœuvres politiques et sécuritaires à peine voilées.
Ce n’est pas un hasard si les attaques médiatiques se multiplient. Depuis que le Burkina Faso, aux côtés de ses partenaires de l’AES, a rompu les chaînes du néocolonialisme pour reprendre en main sa destinée, il devient la cible privilégiée d’une coalition impérialiste. N’ayant plus la mainmise politique ni militaire sur le Sahel, ces forces recourent désormais aux armes les plus perfides telles que les campagnes de désinformation, les opérations d’influence, et les accusations infondées.
Les peuples africains ne sont plus dupes. Ils voient clairement comment des médias comme Jeune Afrique tentent d’opposer les pays frères du Sahel au moment même où l’unité stratégique est la clé de notre libération définitive. Notre engagement est clair : souveraineté totale, coopération entre États libres, et rejet catégorique de toute tutelle étrangère, qu’elle soit militaire, politique ou médiatique.
Il est temps pour tous les fils et filles du Sahel de se mobiliser. Le combat pour la souveraineté n’est pas seulement celui du Burkina Faso, c’est celui de tout un continent en quête de dignité. Ne laissons plus les pantins du néocolonialisme salir nos luttes et nos victoires.