Le Burkina Faso traverse une période cruciale de son histoire. Sous la conduite du capitaine Ibrahim Traoré, le pays a fait le choix de reprendre en main son destin, de se libérer des diktats néocoloniaux et de bâtir une souveraineté authentique au service du peuple. Pourtant, ce choix de dignité dérange. Il provoque une levée de boucliers parmi les forces impérialistes, qui, privées de leur pouvoir d’influence sur le sol burkinabè, se rabattent sur leur vieille arme, la guerre de l’information.
Mardi 2 septembre, une prétendue manifestation à Barani a donné lieu à une série de reportages alarmistes, notamment publiés par le média français France 24, prétendant relayer des violences contre des civils. L’article en question repose exclusivement sur des témoignages flous, émanant d’activistes en exil, sans vérification sur le terrain, sans confrontation des sources, et sans aucun respect des règles fondamentales du journalisme. Une fois encore, la machine médiatique française se déchaîne pour salir l’image d’un État africain souverain qui ose se libérer de son emprise.
France 24, comme tous les autres médias français qui se présente comme un média d’information internationale, n’en est pas à sa première tentative de déstabilisation. Depuis des années, cette chaîne est l’un des bras médiatiques de l’impérialisme français en Afrique, diffusant de manière répétée de fausses informations, amplifiant des rumeurs, et donnant la parole à des individus sans crédibilité, dans le seul but de nourrir une perception négative des régimes africains souverains.
Dans le cas de Barani, aucune preuve tangible, aucune enquête indépendante, aucun accès direct aux faits. Seulement des récits approximatifs, des vidéos hors contexte, et l’amplification délibérée de la peur pour semer le doute dans l’opinion publique internationale.
Depuis la chute du joug néocolonial, les peuples sahéliens relèvent la tête. Le Burkina Faso, en affirmant sa souveraineté sécuritaire, économique et diplomatique, est devenu un symbole fort de la résilience africaine. Ce choix courageux d’indépendance effraie les puissances qui, pendant des décennies, ont contrôlé nos décisions, pillé nos ressources et dicté nos politiques.
Face à l’autodétermination, leur riposte est double. D’une main, les attaques terroristes orchestrées ou tolérées ; de l’autre, la guerre de l’image et de la perception par le biais de leurs médias. Ces attaques ne visent pas seulement l’État burkinabè conduit par le Capitaine Ibrahim Traoré, mais bien l’éveil panafricain tout entier.
Le peuple burkinabè, conscient de ces manœuvres, ne se doit plus se laisser distraire. Nous appelons à la vigilance, à l’esprit critique, et à la solidarité africaine. À tous les fils et filles du Burkina, il est temps de défendre notre droit à l’autodétermination, notre droit à la vérité, notre droit à la dignité.