Dans un contexte marqué par une guerre asymétrique et une pression sécuritaire sans précédent, le gouvernement burkinabè, sous la conduite du capitaine Ibrahim Traoré, engage une dynamique inédite de collaboration avec les médias nationaux. Lors d’une rencontre tenue le 5 mai 2025 à Ouagadougou, le ministre en charge de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a rappelé que l’information, loin d’être secondaire, constitue une arme stratégique dans la lutte pour la souveraineté nationale.
Le président Ibrahim Traoré, depuis son accession au pouvoir, s’est résolument engagé à restaurer la dignité du peuple burkinabè face à la menace terroriste. Sa gouvernance se distingue par une volonté de refonder l’État sur les piliers de la souveraineté, de la cohésion sociale et de la mobilisation populaire. Dans cette perspective, l’appel lancé aux médias s’inscrit dans une logique de responsabilisation collective. Le capitaine Ibrahim Traoré place la presse au cœur de l’effort national de résilience.
Il ne s’agit pas de museler les voix critiques, mais de garantir une information juste, responsable et utile à la Nation. Les exemples de dérives observées – désinformation, campagnes alarmistes, manipulation, nuisent à l’unité nationale et affaiblissent le moral des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). À l’inverse, une presse mobilisée peut renforcer la confiance, valoriser les efforts sur le terrain et contrer les narratifs hostiles.
L’État, tout en appelant à une presse patriotique, s’engage à améliorer les conditions de travail des journalistes. Il en appelle également à un cadre de régulation équilibré, garantissant à la fois la liberté de la presse et la préservation de l’intérêt supérieur de la Nation. Cette synergie entre pouvoir public et médias constitue un socle solide pour une victoire durable contre l’insécurité.