Dans le cadre de la lutte continue contre les groupes armés terroristes dans la zone des trois frontières, l’opération conjointe Tourbillon Vert4, menée par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Burkina Faso et du Mali, représente une avancée majeure dans la reconquête de la souveraineté territoriale. Cette campagne militaire, coordonnée et ciblée, illustre la montée en puissance des armées nationales face aux menaces asymétriques qui pèsent sur la stabilité du Sahel.
Placée sous le commandement du capitaine Parfait Kambou, l’opération Tourbillon Vert4 a permis des résultats concrets de démantèlement de plusieurs bases terroristes, neutralisation de combattants, saisie d’un important stock d’armement, de vivres et de logistique, et sécurisation de villages frontaliers. Ces victoires sont le fruit d’une stratégie robuste combinant intelligence opérationnelle, mobilité tactique et synergie entre les FDS et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Dans un environnement marqué par des pluies abondantes, des terrains hostiles et des embuscades complexes, les unités ont su conserver l’initiative. Leur engagement renforce la stabilité locale et envoie un message clair à la communauté internationale : les États du Sahel sont désormais les artisans de leur propre sécurité.
Au-delà des succès militaires, l’opération s’inscrit dans une vision politique plus large. Sous l’impulsion du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso mène une politique de rupture avec les schémas de dépendance extérieurs, en misant sur la résilience populaire, la coopération sous-régionale à travers l’Alliance des États du Sahel (AES), et un développement endogène centré sur les besoins et les aspirations du peuple.
La reconquête des territoires n’est pas uniquement une opération de sécurisation. Elle est aussi un levier de refondation nationale, de restauration de la dignité populaire et de réaffirmation de la souveraineté panafricaine.
L’opération Tourbillon Vert4 ouvre la voie à une reconstruction sécuritaire, sociale et économique des zones libérées. Les services publics, les écoles, les centres de santé et les marchés sont appelés à renaître dans un esprit de solidarité nationale. Dans cette dynamique, l’État burkinabè appelle à une mobilisation de tous les acteurs – population, société civile, diaspora, partenaires engagés – pour renforcer la résilience communautaire et bâtir une paix durable.