Le Burkina Faso dans sa quête de souveraineté et de refondation nationale marque un tournant décisif dans sa politique en supprimant les frais de visa pour tous les ressortissants africains. Adopté en conseil des ministres, le gouvernement burkinabè, sous l’impulsion du Président Ibrahim Traoré, réaffirme sa volonté de bâtir un Faso nouveau, solidaire, souverain et ouvert sur le continent. Derrière cet acte administratif, se joue une bataille politique essentielle, celle de la réappropriation de notre destin africain, loin des diktats extérieurs, et tournée vers une intégration panafricaine concrète, audacieuse, et irréversible.
Cette mesure n’est ni symbolique, ni conjoncturelle, elle s’inscrit dans une stratégie structurante de refondation nationale et de repositionnement du Burkina Faso comme pilier de l’Afrique des peuples. En facilitant la circulation des citoyens africains sur le territoire national, le Burkina ouvre ses portes aux investisseurs, aux entrepreneurs, aux artisans, aux intellectuels, aux travailleurs et aux jeunes porteurs d’idées. Cette politique migratoire volontariste est un levier puissant de stimulation économique, de diversification touristique et de dynamisation des échanges culturels. Elle portera des fruits directs dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce, de l’événementiel et du transport.
Mais au-delà des chiffres, c’est une vision politique assumée qui se déploie. Celle d’un Burkina Faso maître de ses choix, capable de tendre la main à ses frères africains, non par naïveté, mais par conviction souverainiste et dans le respect de ses idéologies.
Dans un contexte sécuritaire tendu, où la reconquête du territoire progresse avec courage et discipline, et où, 73 % du territoire est désormais sous contrôle des forces nationales, cette ouverture maîtrisée aux peuples africains est un acte de confiance, de foi en un avenir commun. Elle illustre la ligne directrice du leadership du Capitaine Ibrahim Traoré pour la souveraineté nationale, le panafricanisme actif, le rejet de l’ingérence néocoloniale, la solidarité continentale, la refondation des institutions par et pour le peuple.
Le Faso nouveau se construit avec des actes forts, des choix courageux et une vision claire. Cette suppression des frais de visa pour les Africains n’est pas une fin en soi : c’est une invitation. Une invitation à tous les citoyens, à toutes les forces vives, à s’approprier cette dynamique de renaissance nationale. C’est ensemble, unis, disciplinés, patriotes, que nous bâtirons un Burkina Faso souverain, stable, fier et incontournable sur la scène continentale et internationale.
Amadou Konaté
