Depuis juin 2025, le Burkina Faso a franchi un tournant décisif dans la gestion de ses ressources naturelles. Cinq grandes mines d’or – Wahgnion, Boungou, Sanbrado, Kiaka et Toéga – sont désormais placées sous gestion publique à travers la Société Minière Publique du Burkina (SOMIPAB). Cette décision stratégique, portée par la vision du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, marque une rupture claire avec des décennies de dépendance envers les multinationales étrangères.
La reprise de ces sites, pour un investissement d’environ 80 millions de dollars, s’inscrit dans une politique cohérente de souveraineté économique. En sécurisant ces actifs stratégiques, le gouvernement burkinabè vise non seulement une meilleure redistribution des richesses minières, mais également leur intégration dans un modèle de développement endogène.
Déjà, plus de 1 200 emplois directs ont été créés, tandis que des centres de formation minière permettent à la jeunesse d’acquérir les compétences nécessaires pour devenir actrice de la chaîne de valeur aurifère. La construction en cours d’une raffinerie nationale illustre cette volonté de transformer localement l’or burkinabè et de réduire la dépendance aux marchés internationaux.
L’armée, garante de la sécurité nationale, est mobilisée pour sécuriser ces sites stratégiques, assurant ainsi un environnement propice à la relance économique et à l’attractivité des talents locaux.
Cette dynamique s’inscrit dans un projet politique assumé : celui d’un Burkina Faso souverain, résilient et panafricain. Le Capitaine Ibrahim Traoré fait de la décolonisation économique une réalité tangible. Reprendre le contrôle de ses ressources, c’est reprendre le contrôle de son destin. C’est aussi adresser un message fort à la jeunesse africaine : ‘‘le développement est possible, à condition de croire en ses capacités et de construire avec ses propres mains.’’
La véritable richesse d’un pays ne réside pas dans ce qu’il exporte, mais dans ce qu’il transforme pour améliorer le quotidien de ses citoyens.