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Burkina Faso : la jeunesse au cœur de la refondation par la terre et la production locale

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Dans le Burkina Faso du Capitaine Ibrahim Traoré, la refondation n’est plus un concept abstrait. Elle prend racine dans les sillons, sous la sueur des jeunes et des femmes qui ont choisi de faire de la terre l’instrument de la souveraineté nationale. À travers l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A), portée par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), une nouvelle génération de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) s’engage dans un autre front, celui de la production, du courage et du travail collectif.

Ces VDP agricoles, issus de divers horizons, incarnent une citoyenneté refondée. Leur mission dépasse la simple culture du maïs, du niébé ou du riz. Elle traduit une volonté politique de reconstruire la nation à partir de ses racines. Par leur engagement, ils rappellent que la défense du territoire ne se joue pas seulement dans les zones de combat, mais aussi dans les champs, là où se joue la bataille décisive pour l’autosuffisance et la dignité. En s’appuyant sur la terre, l’État redonne sens à la production locale et refonde l’économie par la base.

Ce retour massif vers la terre révèle un choix de société, celui de la souveraineté alimentaire comme socle de la souveraineté politique. Le Burkina Faso rompt avec la dépendance importée et se tourne vers ses propres ressources. Dans cette démarche, le lien entre l’héritage sankariste et la vision du Capitaine Traoré apparaît clairement. La production devient un acte de libération nationale. Après les armes de la défense, voici les armes de la houe : la souveraineté se cultive désormais autant dans les champs que sur les fronts.

Mais cette refondation par la terre ne serait rien sans la jeunesse, une nouvelle génération burkinabè réinvente son rapport au pays. Elle choisit de bâtir plutôt que de partir, de semer plutôt que de se plaindre. Formée à la fois à la discipline civique et à la rigueur technique, cette jeunesse se transforme en force productive et patriotique.

Partout, des villages de Kuilsé à ceux du Nazinon, les populations saluent cette initiative. Elles y voient non seulement une réponse à la faim, mais un signe de renaissance nationale. Sur chaque parcelle cultivée, se joue une part de la refondation du Faso, celle d’un peuple qui, en cultivant sa terre, cultive aussi son avenir.

D.Kaboré

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