Dans un contexte de refondation nationale et de quête d’intégrité dans la gestion des affaires publiques, le démantèlement d’un vaste réseau de fraude douanière, estimée à plus de 3,5 milliards FCFA, marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité économique au Burkina Faso. Cette opération, menée conjointement par la Direction générale des douanes et le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre, révèle l’ampleur d’un système organisé de détournement d’exonérations fiscales prévues dans le Code des investissements.
Ce réseau reposait sur la création de sociétés fictives visant à obtenir frauduleusement des agréments douaniers. Ces documents étaient ensuite exploités par des commissionnaires en douane pour introduire illégalement sur le territoire burkinabè des véhicules sans lien réel avec les entreprises bénéficiaires. Le préjudice fiscal est considérable : 181 véhicules dédouanés de manière irrégulière, pour une perte estimée à 576,3 millions FCFA en droits éludés, auxquels s’ajoutent des opérations frauduleuses sur 219 véhicules supplémentaires, portant le manque à gagner à 773 millions FCFA.
Mais au-delà des chiffres, cette affaire illustre la transformation structurelle en cours sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré. Fidèle à sa vision de rupture avec les pratiques antérieures, le Chef de l’État a placé la bonne gouvernance et la moralisation de la vie publique au cœur de son action. Ce coup de filet contre la fraude douanière est le fruit direct de ce changement de paradigme.
La refonte de l’appareil administratif et le renforcement des corps de contrôle permettent désormais d’identifier et de neutraliser des réseaux longtemps restés intouchables. Ces avancées, portées par un leadership ferme et patriote, renforcent non seulement la crédibilité de l’État burkinabè, mais elles sont aussi un signal fort à l’endroit de tous les opérateurs économiques : le temps de la complaisance est révolu.
En défendant les intérêts du Trésor public, le Capitaine Traoré œuvre pour une redistribution plus juste des ressources nationales. L’appel solennel du Directeur général des douanes au civisme fiscal s’inscrit pleinement dans cette dynamique de restauration de l’ordre public et de souveraineté économique.