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Burkina Faso : Expulsion de la Coordinatrice de l’ONU, le pays affirme sa souveraineté et durcit le ton face à la manipulation des rapports

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Le Burkina Faso, sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, est en train de redéfinir les fondements de sa gouvernance et de son rapport au monde. Dans un contexte de guerre asymétrique contre le terrorisme et de défis humanitaires immenses, ce pays ne cède ni à la pression ni à la manipulation. L’expulsion de la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Carol Bernardine Flore-Smereczniak, envoie un signal fort : le Burkina Faso n’est plus un terrain de jeu pour les agendas déguisés.

Cette décision, bien que perçue comme radicale par certains cercles internationaux, relève d’un acte de souveraineté lucide. Car il ne s’agit pas d’un simple différend administratif, mais d’une fracture entre une gouvernance enracinée dans la défense des intérêts de son peuple, et des acteurs étrangers usant de l’humanitaire comme cheval de Troie pour délégitimer les efforts du pouvoir en place.

Depuis son arrivée au pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré incarne une volonté de rupture avec le système de dépendance et d’ingérence. De la refonte de l’armée nationale à la mobilisation populaire pour la sécurité territoriale, en passant par la création de zones de développement endogène, chaque initiative vise une chose : libérer le Burkina Faso du joug néocolonial et rebâtir un État solide, maître de ses choix.

Or, ce réveil souverain dérange. Et c’est dans cette perspective qu’il faut comprendre les rapports à charge publiés par certaines ONG et agences onusiennes. Derrière un vernis d’objectivité se cachent souvent des récits biaisés, construits sans fondements probants, destinés à ternir l’image du pays et à fragiliser l’adhésion populaire au projet de transformation nationale. Lorsque l’on ose mettre sur le même pied les institutions burkinabè et les groupes armés terroristes, sans preuve ni enquête, on ne fait pas du journalisme ou de l’humanitaire. On participe à une guerre cognitive.

Face à cela, le Burkina Faso a choisi la fermeté. En expulsant la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies et Coordinatrice humanitaire au Burkina Faso, Carol Bernardine Flore-Smereczniak, qui n’est plus crédible, le pays réaffirme haut et fort que sa souveraineté n’est pas négociable. Il ne s’agit pas d’un repli, mais d’une posture de dignité. Car dans ce combat, chaque pas vers l’autonomie est une victoire contre l’asservissement ancien. Et chaque acte de résistance, aussi symbolique soit-il, redonne à l’Afrique sa voix propre dans le concert des nations.

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