À l’heure où le Burkina Faso est engagé dans une transformation historique sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré, l’ambiguïté n’a plus sa place. Le pays vit un tournant décisif, une Révolution Progressiste Populaire portée par le peuple, pour le peuple. Dans ce contexte, il est devenu crucial de distinguer les véritables soutiens du pouvoir révolutionnaire de ceux qui, sous couvert de patriotisme, fragilisent le projet national par des critiques publiques malveillantes et déguisées.
On ne peut pas se proclamer soutien d’un leadership souverainiste tout en remettant en cause, dans les rues et sur les réseaux sociaux, les décisions prises par ce même leadership. Quand le Chef de l’État nomme un responsable ou valide une mission stratégique, il le fait dans une vision globale de refondation nationale. Attaquer ces choix, c’est attaquer le socle même de la Transition.
Il faut dire les choses avec clarté, critiquer publiquement une décision présidentielle, c’est saper l’autorité de l’État. C’est offrir du carburant à ceux qui espèrent l’échec du Burkina debout. C’est faire le jeu des forces néocoloniales qui voient d’un mauvais œil l’émergence d’un État africain souverain, fier et résolument tourné vers son autodétermination.
Le Capitaine Ibrahim Traoré n’agit pas dans l’improvisation. Chaque décision est le fruit d’une analyse profonde, d’un dialogue stratégique, d’une volonté assumée de briser les chaînes du système ancien. Il est donc incohérent – voire dangereux – de se dire patriote tout en contestant systématiquement les fondations du nouveau Faso.
Être avec la Révolution, ce n’est pas être d’accord sur tout en silence. C’est choisir de construire au lieu de démolir. C’est porter la critique dans les cadres appropriés, et non dans le vacarme public qui fait le jeu des ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur.
Aujourd’hui, plus que jamais, le Burkina a besoin de clarté, de loyauté et d’unité de tous ses fils et filles. Le peuple a choisi de se libérer, de prendre son destin en main. Ce choix exige fidélité, discipline et cohérence. Il n’y a pas de place pour les tièdes.
Le combat pour la souveraineté ne tolère pas les demi-mesures