Les relations entre les enseignants et le personnel administratif des écoles et universités publiques au Bénin et leur ministère de tutelle sont actuellement tendues. Les enseignants ont annoncé une grève d’avertissement de 24 heures le 07 mars 2024, si aucune action n’est entreprise pour répondre à leurs revendications visant à améliorer les conditions de travail et d’enseignement dans les établissements scolaires et universitaires du pays.
Selon les enseignants, un document contenant leurs revendications a été transmis au ministre du Travail et de la Fonction publique, et ils déclinent toute responsabilité quant aux conséquences de la non-satisfaction de ces revendications. Le document comprend un total de 14 revendications.
Voici quelques-unes des préoccupations exprimées par les enseignants et le personnel administratif des écoles et universités publiques du Bénin : la réduction des taxes et impôts qui affectent le pouvoir d’achat des enseignants ; l’amélioration des infrastructures dans les écoles, lycées, collèges et universités publiques.
Ils réclament également la construction, la réhabilitation et l’équipement des salles de classe, des laboratoires, des bibliothèques, des centres numériques et des amphithéâtres dans les établissements publics, ainsi que le recrutement en nombre suffisant d’enseignants qualifiés et de personnel d’encadrement et de contrôle.
Les enseignants demandent le paiement immédiat des primes de rentrée et des primes en souffrance, ainsi que la jouissance de la prime unique de première installation pour les enseignants promus en 2014 et 2016, et la prise en compte des années de contrat à durée déterminée dans le reclassement.
Pierre Kpanzu