À six mois de l’échéance électorale cruciale du 12 avril 2026 au Bénin, la Commission électorale nationale autonome (CENA) du Bénin a officialisé la liste des cinq duos en lice pour la magistrature suprême. Cette annonce, très attendue, confirme la présence d’une compétition plurielle et encadrée, signe d’une dynamique politique en évolution dans un pays en quête de stabilité démocratique et de développement durable.
En tête d’affiche figure le duo soutenu par la mouvance présidentielle, composé de Kossi Mbueke Romuald Wadagni, expert-comptable reconnu et ancien ministre, accompagné de Mariam Chabi Talata, actuelle vice-présidente et inspectrice des enseignements secondaires. Ce binôme représente la continuité du pouvoir actuel et pourrait capitaliser sur les acquis des mandats précédents.
Face à eux, l’opposition marque sa présence à travers le tandem des Démocrates : Vigilé Renaud Léandre N’doufou Agbodjo, avocat de profession, et Jude Bonaventure Lodjou, juriste. Leur candidature incarne l’alternative et la volonté de rupture avec les politiques antérieures.
Les trois autres duos déclarés, Ouinsavi/Bello, Hounkpe/Hounwanou et Agbossaga/Gansare, enrichissent la diversité de l’offre électorale, donnant ainsi plus de choix aux citoyens et renforçant le pluralisme politique, pilier essentiel d’un État de droit.
Un impact structurant pour la démocratie et le développement
Cette configuration à cinq duos traduit l’effectivité des réformes politiques passées, notamment le parrainage, qui semble désormais maîtrisé par les acteurs. La compétition apparaît ouverte, plus inclusive, et potentiellement porteuse de stabilité, un prérequis pour un développement économique durable et une gouvernance plus transparente.
M.A