Fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, Isabel dos Santos est au cœur d’allégations suggérant qu’elle aurait abusé de son influence pour s’enrichir aux dépens de l’État, des accusations qu’elle rejette fermement. Le procureur public angolais l’a inculpée de 12 chefs d’accusation, dont détournement de fonds et fraude, liés à son rôle à la tête d’une entreprise pétrolière d’État.
Récemment, Mme Dos Santos a exprimé sa volonté de mettre fin à ces allégations qu’elle considère comme des mensonges. Elle a exhorté le gouvernement et le procureur général de la république à assumer leurs responsabilités, qualifiant les accusations de manipulation irresponsable du pays basée sur des mensonges fabriqués.
Son avocat, Dan Morrison, a également affirmé que ces accusations résultaient d’une campagne politique orchestrée par le Président João Lourenço. Sous sa présidence, plusieurs membres de la famille de José Eduardo dos Santos ont été poursuivis, bien que tous nient les allégations portées contre eux. En 2020, des procureurs angolais ont déjà inculpé Mme Dos Santos de détournement de fonds et de blanchiment d’argent.
Accusée de corruption, Isabel dos Santos est désormais contrainte de restituer plus de 400 millions d’euros d’actions à la compagnie pétrolière angolaise Sonangol, un revers significatif pour la femme la plus riche d’Afrique et fille de l’ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos.
En 2022, Interpol a émis un avis rouge, demandant aux autorités policières mondiales de localiser et d’arrêter provisoirement la milliardaire. Bien qu’elle n’ait pas été arrêtée, elle fait face à plusieurs gelées d’actifs à l’échelle mondiale.
Pédro Goulart
