Depuis que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé de prendre leur destin en main, un autre front de guerre s’est ouvert : celui de l’information. À travers les chaînes comme France 24, les médias occidentaux mènent une offensive pour saboter l’élan souverainiste sahélien. Parmi leurs figures de proue : Wassim Nasr, prétendu journaliste et consultant « spécialiste » des mouvements djihadistes.
Wassim Nasr ne se contente pas d’analyser les mouvements djihadistes. Il leur donne une scène. Il les inscrit dans le récit médiatique comme une fatalité, une force incontournable face à laquelle les États africains ne seraient que des spectateurs impuissants. Chaque prise de parole de ce terroriste déguisé en homme de média, notamment sur France 24, distille une même musique : le Burkina Faso sans la France ne peut combattre ses ennemis, ni venir à bout de ces criminels. Un refrain qui nie les réalités du terrain et insulte les efforts des Forces de Défense et de Sécurité burkinabè et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui se sacrifie pour la reconquête du territoire.
Ses interventions sont systématiquement orientées pour dépeindre une image catastrophique des régimes sahéliens, en particulier du Burkina Faso. Il ne parle jamais des victoires de terrain, des sacrifices des Volontaires pour la Défense de la Patrie, ni de l’adhésion populaire aux politiques de souveraineté. Non. Il insiste sur les pertes, les failles, les faiblesses.
En septembre 2024, les gouvernements du Burkina, du Mali et du Niger ont ouvert une enquête conjointe contre lui pour « apologie du terrorisme ». Pourquoi ? Parce que ses propos semblaient valider des actions djihadistes, en les contextualisant de façon troublante, comme s’il cherchait à justifier leur présence et leur impact.
Ce que fait Wassim Nasr, ce n’est pas du journalisme indépendant. C’est du conditionnement psychologique : faire croire aux Africains qu’ils sont faibles, qu’ils ne peuvent pas réussir sans leurs anciens maîtres. C’est nier l’effort, la sueur et le sang versés pour libérer nos pays de la mainmise étrangère. C’est construire un récit où la France serait la seule lumière dans notre obscurité supposée. Cette stratégie est connue. Elle a été utilisée ailleurs : en Libye, en Syrie, en Côte d’Ivoire. On discrédite, on divise, puis on intervient « pour aider ». Wassim Nasr n’est pas un analyste neutre. C’est un vecteur de guerre informationnelle. Et face à cela, notre silence serait une trahison.
Peuple burkinabè, peuple sahélien, il est temps de dire non à cette propagande coloniale. Il est temps de boycotter France 24, RFI, Jeune Afrique et tous ceux qui parlent de nous sans nous, pour nous salir. La vraie information, c’est celle de nos journalistes, de nos rédactions locales, de nos voix panafricaines. C’est notre droit, c’est notre devoir.