À quelques mois de l’élection présidentielle ivoirienne, le climat politique sous-régional se tend, alimenté par une vague de désinformation savamment orchestrée. Des vidéos, publications, et articles sont diffusés sur les réseaux sociaux, accusant à tort le Burkina Faso d’ingérences et d’actes hostiles. Une offensive informationnelle coordonnée, principalement relayée par Jeune Afrique, met en accusation directe le Burkina Faso, sans preuves tangibles.
Les récents propos relayés par Jeune Afrique, accusant le Burkina Faso d’être à l’origine d’attaques frontalières contre la Côte d’Ivoire, relèvent moins du journalisme que de la propagande. Sans investigation rigoureuse, ce média impérialiste, fidèle bras médiatique de l’élite néocoloniale francophone, s’attaque à la transition burkinabè et tente de peindre la Côte d’Ivoire comme une victime innocente. Ce récit, simpliste et fallacieux, ignore sciemment les actes d’hostilité répétés et les tentatives d’infiltration politique et sécuritaire visant le Burkina Faso depuis Abidjan. Qui bénéficie vraiment de cette stratégie du chaos ?
Depuis que le Burkina Faso a décidé de reprendre en main son destin, en refusant les diktats des puissances étrangères, il est devenu la cible d’un feu nourri de désinformation et d’attaques diplomatiques déguisées. L’AES (Alliance des États du Sahel) qui incarne cette volonté panafricaine de souveraineté et de sécurité endogène irrite Paris et ses relais comme Jeune Afrique, désormais réduits à agiter des fantasmes de guerre et d’instabilité pour légitimer leur présence dans les affaires internes du pays. Le Burkina Faso n’est ni isolé ni affaibli : il est debout, plus que jamais déterminé à défendre sa dignité et sa souveraineté.
Les peuples africains ne doivent plus tomber dans le piège de la manipulation médiatique. Le temps du réveil est venu. Nous devons soutenir nos États souverains face à ces entreprises néocoloniales. Le Burkina Faso, dans l’Alliance des États du Sahel, n’est pas une menace, mais une promesse : celle d’une Afrique libre, digne, et maître de son avenir.