Alors que les peuples du Sahel, dans un sursaut historique de dignité et d’honneur, ont choisi de reprendre en main leur destin à travers l’Alliance des États du Sahel (AES), certaines puissances étrangères multiplient les tentatives de déstabilisation. Dernière manœuvre en date, une prétendue enquête d’opinion relayée par Jeune Afrique, dont l’objectif dissimulé est de saper l’élan panafricain de libération politique, économique et militaire enclenché par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Sous couvert d’enquête sociologique, les médias néocoloniaux tentent une nouvelle fois d’influencer l’opinion publique africaine. Ils travestissent la réalité, minimisent les avancées souveraines et dressent des contre-feux médiatiques pour ralentir une dynamique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Derrière ces lignes faussement objectives, c’est la peur qui parle, celle de voir les peuples africains tourner définitivement le dos à l’hypocrisie occidentale.
Ces puissances impérialistes hostiles à la souveraineté des pays africains, n’acceptent pas de voir des nations jadis contrôlées refuser aujourd’hui toute tutelle étrangère. Incapables d’imposer leurs agendas à Ouagadougou, Bamako ou Niamey, ils tentent désormais de discréditer le modèle AES auprès des autres nations africaines. Ces attaques informationnelles ne sont que les symptômes d’une panique géopolitique, face à une Afrique qui n’obéit plus.
L’AES, pilier de la renaissance souveraine du Sahel, est aujourd’hui ciblé parce qu’il incarne une alternative crédible au modèle néocolonial. Et cela fait trembler les anciens maîtres, car ils savent que le feu de la souveraineté est contagieux.
Le projet de l’Alliance des Etats du Sahel, loin d’être un repli, est une ouverture vers une solidarité panafricaine fondée sur la dignité, la coopération horizontale et la justice. Les puissances impérialistes, elles, n’ont plus ni la légitimité, ni la capacité d’imposer leurs diktats. Alors elles mentent. Elles manipulent. Elles crient au loup en désignant le réveil des peuples comme une menace.
Mais ce vent de liberté qui souffle du Sahel ne s’arrêtera pas. Car il ne s’agit plus de chefs d’État ou de gouvernements isolés. Il s’agit de peuples debout, conscients, unis, et décidés à ne plus jamais plier l’échine.
Mariam Ouédraogo