AES Alliance du sahel

Afrique/AES : Face à l’injustice, l’alliance du sahel défend ses fils

A LA UNE

Depuis la création de la Confédération des États du Sahel (AES), une nouvelle ère s’est ouverte pour l’Afrique de l’Ouest : celle d’une souveraineté assumée, d’une rupture consciente avec les tutelles postcoloniales, et d’un retour à la dignité populaire comme boussole de la gouvernance. Cette dynamique, portée avec courage par des leaders comme le capitaine Ibrahim Traoré, le général Assimi Goïta et le général Abdourahamane Tiani, redessine la carte politique du continent et inquiète sérieusement les anciennes puissances impérialistes.

Face à cette montée en puissance des États africains décidés à s’arracher aux griffes du néocolonialisme, les réactions des forces extérieures ne se sont pas fait attendre. Plutôt que de revoir leurs rapports avec l’Afrique, les puissances occidentales, en tête l’Union européenne, tentent de criminaliser et de faire taire les voix les plus audibles et influentes du panafricanisme. Sanctions ciblées, interdictions de territoire, campagnes de diabolisation, harcèlement judiciaire : une guerre informationnelle et politique est désormais ouverte contre ceux qui osent revendiquer une Afrique libre, souveraine et maîtresse de ses choix.

C’est dans ce contexte tendu, à la croisée des luttes idéologiques et géopolitiques, que les ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES ont pris la parole à travers un communiqué sans équivoque, dénonçant fermement les persécutions dont sont victimes plusieurs figures emblématiques du combat panafricaniste. Ce geste politique majeur confirme que l’AES n’est pas qu’un regroupement institutionnel : c’est une vision, une résistance organisée, une réponse ferme à l’ingérence.

Nathalie Yamb, Dr Franklin Nyamsi, Kemi Seba, Ibrahima Maïga et tant d’autres militants ne sont pas des menaces terroristes, mais les symboles vivants d’un réveil africain. Pourtant, ils sont ciblés, bannis, persécutés, car leurs voix démasquent l’imposture du néocolonialisme moderne et menacent l’agenda de prédation des anciennes puissances. Les sanctions de l’Union européenne à l’encontre de ces figures sont tout sauf neutres ; elles sont stratégiques, coordonnées, politiques. Elles visent à étouffer une parole libre qui ne plie pas devant les diktats d’un ordre mondial injuste.

La déclaration commune, ferme et sans équivoque, des ministres de la justice de l’AES est une réponse souveraine à l’arrogance occidentale. C’est une prise de position historique qui s’inscrit dans la dynamique des chefs d’État de l’AES. Ces leaders ont placé la souveraineté non négociable de leurs peuples au cœur de leur gouvernance.

Le retrait coordonné de la CEDEAO, la création de l’Alliance des États du Sahel, la consolidation des coopérations sud-sud, la reconquête des ressources naturelles, et surtout l’appropriation des récits de lutte, sont autant de victoires tactiques et stratégiques. À travers ces actions, l’AES ne fait pas que résister, elle construit un modèle de gouvernance émancipé, enraciné dans la volonté populaire.

La dénonciation des persécutions contre les figures panafricanistes n’est pas qu’un geste diplomatique. C’est un acte de solidarité révolutionnaire, un manifeste politique, un rejet catégorique de l’ingérence étrangère. Ce n’est plus l’Afrique qui subit, c’est l’Afrique qui choisit. Et ce choix dérange.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *