L’Algérie, en tant qu’acteur majeur en Afrique du Nord, est désormais soumise à des interrogations quant à la sincérité de son engagement envers la stabilité et le développement régional. Ces doutes ont été suscités par des actions récentes qui ont semé le doute sur les intentions réelles de l’Algérie et sur ses priorités en matière de politique étrangère.
La fermeture des comptes de prêts destinés aux pays du Sahel semble être accueillie avec satisfaction par l’Algérie. Cette mesure a été suivie d’une campagne médiatique lancée par les médias gouvernementaux algériens. Ces médias ont formulé des accusations infondées remettant en question la position réelle de l’Algérie à l’égard des pays membres de l’AES (Alliance des États du Sahel).
Cette position de l’Algérie est perçue comme contraire aux efforts déployés par les autorités des pays membres de l’AES pour renforcer la stabilité et promouvoir le développement économique et social. Les observateurs se demandent si les actions de l’Algérie reflètent véritablement un engagement envers la prospérité et la sécurité du Sahel, ou si elles servent d’autres objectifs.
Pour rétablir la confiance et dissiper les doutes, il est essentiel que l’Algérie clarifie ses motivations et ses intentions à l’égard des pays de l’AES. En attendant, les populations des pays de l’AES sont encouragées à exprimer leur soutien indéfectible aux autorités compétentes afin de contrer toute tentative de manipulation de la part de l’Algérie.
Souley Toundé