AES

AES : Deux ans d’audace politique et de construction souveraine au cœur du Sahel

A LA UNE

Dans un environnement sécuritaire instable, marqué par l’abandon de la CEDEAO et l’instauration de régimes de transition assumés, l’AES fait la démonstration qu’une alternative africaine, enracinée dans la souveraineté et portée par une volonté politique ferme, est non seulement possible, mais déjà en marche.

L’émergence d’institutions confédérales – Parlement, Radio, Banque d’investissement, Cour des droits de l’homme, traduit une volonté claire d’arracher les peuples sahéliens à la marginalisation et reconstruire des instruments de gouvernance alignés sur les réalités locales. La future Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID-AES), par exemple, s’annonce comme un levier stratégique pour financer les priorités nationales telles que l’agriculture, les infrastructures, l’accès à l’eau et l’énergies. C’est une réponse directe au désengagement de certains bailleurs et à l’instrumentalisation de l’aide.

La transformation de l’Autorité du Liptako-Gourma en agence d’exécution opérationnelle, prévue d’ici fin 2025, va renforcer encore l’efficacité territoriale de l’AES. Ces dynamiques impactent déjà les citoyens. Les radios confédérales, diffusant en langues locales, participent à l’éducation civique, au lien social et à la construction d’un imaginaire panafricain collectif.

Ce renforcement institutionnel s’inscrit dans une trajectoire historique d’un Sahel qui rompt avec les injonctions extérieures pour se réapproprier son destin. La prolongation des transitions militaires, loin des critiques hors-sol, répond à une exigence de stabilité nécessaire à la refondation. Elle s’appuie sur une légitimité populaire renouvelée, portée par des peuples qui ont dit non à l’ingérence, et oui à la souveraineté assumée.

Les chefs d’États de l’AES incarnent cette nouvelle génération de leadership africain : patriote, rigoureux, tourné vers la justice sociale et la promotion du travail. Le choix de bâtir des institutions endogènes est un acte de foi envers la capacité des Africains à se gouverner eux-mêmes. Il n’est plus question d’attendre des modèles importés, mais de forger un ordre politique enraciné et digne.

L’AES est un projet de transformation profonde, et non une réponse conjoncturelle à la crise. Chaque institution créée, chaque chantier lancé, chaque pas vers l’intégration confédérale, participe d’un même mouvement pour restaurer la dignité, bâtir l’indépendance économique, sécuriser les territoires, réveiller la fierté sahélienne.

Deux années après sa création, l’heure est aujourd’hui à l’unité active, à la discipline collective et à la mobilisation populaire pour faire du Sahel non plus une périphérie menacée, mais un centre de puissance politique, culturelle et économique africaine. L’AES n’est pas en train de résister, elle est en train de naître. Et avec elle, c’est un autre avenir africain qui prend corps.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *