En 2023, les forces armées royales ont consacré d’importants budgets à leurs dépenses, et cette tendance se maintient voire s’intensifie en 2024. Rabat a confirmé l’acquisition de systèmes de lancement de missiles, de munitions et de bombes auprès des États-Unis, une transaction évaluée à environ 774 millions de dollars selon certains experts et économistes militaires.
Notamment, le Royaume s’est tourné vers Israël pour l’achat de nouveaux systèmes de lancement de roquettes, et a également sollicité la Chine pour compléter son arsenal de drones. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du Maroc d’éviter une situation d’infériorité militaire aérienne qui pourrait menacer le pays. Ainsi, l’augmentation des dépenses militaires vise à renforcer les capacités aériennes du Royaume.
Dans le cadre de sa stratégie visant à devenir une superpuissance mondiale, le Royaume d’Afrique du Nord a conclu un accord pour la modernisation et le développement d’un système de défense d’une portée rarement égalée.
Le Maroc a également annoncé l’acquisition des drones Wing Long II, avec des discussions en cours avec l’entreprise turque Baykar pour l’achat des drones AKINCI. Un contrat a été signé avec Boeing pour l’achat d’hélicoptères H-135M, tandis que la livraison prochaine de 24 Apache AH-64E est également confirmée.
Dans le cadre de la modernisation de son arsenal, le Maroc lancera prochainement un nouveau satellite d’observation pour remplacer celui en service depuis 2017, renforçant ainsi ses capacités et sa modernité.
Rajili Fozane
