Né en 1946, à Dessie en Éthiopie, Mohammed Al-Amoudi, est une personnalité emblématique du monde des affaires éthiopiennes, a récemment captivé l’attention en faisant un retour flamboyant parmi les 300 individus les plus fortunés de la planète.
Cette ascension remarquable souligne une résurgence significative de sa fortune, la propulsant au 262e rang mondial des personnes les plus riches.
Sa valeur nette, ayant dépassé les 8,5 milliards de dollars, marque une nette progression comparée au début de l’année, où elle avait chuté en dessous des 5,2 milliards, le reléguant hors du cercle des 500 personnes les plus riches au monde. Cette remontée fulgurante témoigne d’une dynamique financière impressionnante.
Le catalyseur de cette résurgence est indéniablement sa participation dans Preem, géant suédois de l’énergie, détenant une capacité de raffinage annuelle de plus de 18 millions de mètres cubes de pétrole brut.
Les informations révèlent qu’une envolée spectaculaire de la valeur de cette participation, passant de 726 millions de dollars à 3,58 milliards de dollars, soit un bond de 2,85 milliards de dollars depuis le 21 octobre.
Discret, Mohammed Al Amoudi a lancé Midroc dans les années 80 et définitivement changé d’échelle en 1988 lorsqu’il a décroché un contrat de 30 milliards de dollars pour la construction d’un complexe pétrochimique en Arabie saoudite.
Depuis, il a fait de son groupe un acteur mondial avec, outre ses activités en Éthiopie, des intérêts dans le raffinage en Suède et des participations dans des blocs pétroliers en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Congo et en Angola.
Raymond V.
