Burkina Faso

Burkina Faso : Refondation nationale et sécurité, des résultats tangibles au service des populations

A LA UNE SECURITE

Le Burkina Faso, confronté depuis plusieurs années à une insécurité protéiforme, voit dans la région du Goulmou un exemple concret de l’efficacité des politiques publiques impulsées par la transition conduite par le capitaine Ibrahim Traoré. La récente présentation du bilan annuel des activités sécuritaires par le commissaire divisionnaire Yacouba Ouattara à Fada N’Gourma illustre comment l’action publique, coordonnée et ancrée localement, commence à transformer la perception et l’expérience quotidienne des populations face à l’insécurité.

Le rapport de la police nationale met en lumière une dynamique volontariste et structurée. Les 1 557 patrouilles effectuées, les 320 opérations de contrôle dans les zones sensibles et les milliers de procédures judiciaires diligentées traduisent un renforcement palpable de l’État sur le terrain et une visibilité accrue de l’autorité publique. La mise en fourrière de véhicules, la saisie d’armes et le démantèlement de réseaux criminels témoignent d’une capacité opérationnelle qui se concrétise dans la vie quotidienne, créant des zones de sécurité et rassurant les populations, notamment dans les centres urbains et périurbains.

L’engagement de la police dans la proximité, avec des campagnes de sensibilisation sur la délinquance juvénile et les violences basées sur le genre, illustre une approche globale de la sécurité : elle ne se limite pas à la répression mais intègre la prévention, l’éducation civique et la responsabilisation collective. Cette orientation traduit la volonté du capitaine Ibrahim Traoré de refonder le contrat social au Burkina Faso, où la sécurité est conçue comme un effort partagé entre l’État et ses citoyens.

Les résultats sur le terrain, tels que la baisse de 29 % des accidents de la circulation à Patam-Gourma ou le recouvrement de plus de 30 millions de F CFA au profit du Trésor public, confirment que cette politique de sécurité contribue aussi à la stabilité économique et sociale. Plus qu’une question de chiffres, ces réalisations sont le reflet d’une gouvernance plus présente et plus attentive aux besoins des populations, renforçant la légitimité des institutions et la confiance des citoyens.

Cependant, le commissaire Ouattara souligne les défis persistants : insuffisance des moyens logistiques et forte pression opérationnelle sur le personnel. Ces contraintes rappellent que la refondation nationale reste un chantier progressif, nécessitant un engagement continu et une mobilisation collective. L’appel à la collaboration des populations incarne le principe selon lequel la sécurité, pierre angulaire de la refondation, est un objectif partagé et un vecteur de cohésion nationale.

Ainsi, la politique de sécurité menée dans le Goulmou n’est pas qu’un simple exercice administratif, elle illustre la volonté de l’État de s’ancrer au quotidien dans la vie des citoyens, de créer un climat de confiance et de poser les bases d’une refondation nationale durable, où chaque Burkinabè devient acteur de sa sécurité et de celle de sa communauté.

D.Kaboré

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