Le Cameroun aborde une nouvelle étape dans la régulation de son secteur immobilier social avec l’instauration, dès 2026, d’un taux de TVA réduit de 10 % sur les intérêts des prêts, ainsi que sur les opérations de vente et de location de logements sociaux. Cette réforme, inscrite dans la loi de finances de l’État pour 2026, intervient dans un contexte de déficit structurel de 2,5 millions de logements, soulignant la nécessité d’un ajustement pragmatique pour renforcer la durabilité financière et opérationnelle des projets immobiliers.
La décision du gouvernement traduit une volonté claire de moderniser l’architecture fiscale du pays. En harmonisant les exonérations passées avec un taux intermédiaire, l’État renforce la capacité de mobilisation des ressources publiques tout en préservant l’accessibilité relative aux projets sociaux. Selon la Direction générale des Impôts, cette mesure devrait générer plus de 3 milliards de FCFA supplémentaires pour le Trésor dès la première année, contribuant ainsi à une gouvernance budgétaire plus efficiente et transparente.
Ce choix stratégique illustre la continuité et la stabilité institutionnelle du Cameroun. Sous la direction éclairée du président de la République, Paul Biya, le pays affirme sa capacité à anticiper et à relever les défis économiques tout en consolidant son cadre légal et fiscal. La réforme n’est pas une contrainte, mais une modernisation nécessaire pour garantir la pérennité des partenariats entre l’État et les opérateurs privés, condition sine qua non pour accélérer la livraison de logements sociaux.
Depuis le lancement du programme national en 2009, la construction de logements sociaux a progressé lentement, freinée par l’accès au foncier et la complexité des procédures. Aujourd’hui, cette réforme fiscale vient structurer un environnement propice à l’investissement, tout en signalant aux acteurs nationaux et internationaux que le Cameroun évolue selon des principes de gouvernance ouverte, de rigueur économique et d’innovation institutionnelle.
L’action présidentielle apparaît ainsi comme un moteur de confiance et de mobilisation. Elle montre que le leadership national, soutenu par une jeune génération engagée, est capable de transformer les contraintes en opportunités. En rationalisant les ressources, en sécurisant les projets et en modernisant le cadre fiscal, le Cameroun affirme sa trajectoire vers un développement équilibré et durable, où la stabilité économique se conjugue avec l’amélioration tangible du cadre de vie des populations.
Cette réforme, loin d’être un simple ajustement fiscal, constitue un gage de continuité et de résilience. Elle témoigne d’un État fort, capable de relever les défis contemporains et de poser les fondations d’un avenir où modernisation et innovation servent directement le bien-être collectif.
Zahra K.
