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Burkina Faso : Vers la souveraineté alimentaire et le développement structurel durable

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Le Burkina Faso franchit une étape historique dans sa quête de souveraineté alimentaire avec plus de 7 millions de tonnes de céréales produites et un taux de couverture des besoins céréaliers dépassant 125 %. Ce résultat inédit illustre la consolidation d’une vision nationale claire de faire de l’agriculture un levier stratégique de sécurité, de stabilité et de développement économique, conformément à l’orientation définie par le président Ibrahim Traoré.

Trois facteurs principaux expliquent cette performance. D’abord, la vision éclairée du chef de l’État et du gouvernement, traduite en actions concrètes et structurantes. Les politiques agricoles déployées ne se limitent pas à des promesses, mais se matérialisent par des aménagements agricoles multipliés par cinq, la création de milliers d’hectares de périmètres irrigués et la dotation en intrants renforcée. Ces investissements ciblés témoignent de la volonté de consolider les bases productives du pays, tout en assurant la durabilité des gains réalisés.

Ensuite, la mobilisation du peuple burkinabé constitue un facteur déterminant. Leaders coutumiers, religieux, producteurs et forces de sécurité ont convergé vers un objectif commun celle de sécuriser et valoriser le territoire pour permettre une production optimale. Cette synergie sociale, civique et sécuritaire démontre que la souveraineté alimentaire n’est pas seulement un programme technique, mais un projet national impliquant l’ensemble de la société.

Enfin, l’engagement des agents techniques et professionnels du secteur agricole a permis de maximiser l’utilisation des ressources et de coordonner les actions sur le terrain. Leur travail de proximité, incluant l’accompagnement des producteurs et la négociation foncière, illustre la capacité d’État à transformer les orientations politiques en résultats tangibles pour le citoyen.

Les retombées de cette dynamique vont bien au-delà de la production. La sécurisation des denrées, la fixation d’un prix minimum garanti pour protéger les producteurs et la transformation progressive des productions locales contribuent à stabiliser les revenus ruraux et à renforcer l’économie nationale. À moyen terme, ces mesures structurantes préparent le terrain pour une véritable autosuffisance alimentaire, facteur de résilience et de paix sociale dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques.

Ainsi, la trajectoire engagée par le président Ibrahim Traoré illustre une approche nationale intégrée où sécurité, souveraineté et développement se conjuguent. Le Burkina Faso montre qu’une politique volontariste, soutenue par la mobilisation collective et des investissements ciblés, peut transformer les potentialités agricoles en atouts stratégiques, consolidant la stabilité et posant les jalons d’une refondation durable de la nation.

D.Kaboré

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