La relation entre l’État et la jeunesse constitue aujourd’hui l’un des axes décisifs de la stabilité et de la projection stratégique du Cameroun. Dans un environnement régional sous pression et face à des attentes sociales fortes, la question n’est plus seulement d’accompagner la jeunesse, mais de l’intégrer au cœur du dispositif national de transformation. C’est dans cette perspective que s’inscrit la démarche du Président Pau Biya, qui consolide un partenariat structuré, orienté vers l’innovation, l’autonomisation et la souveraineté économique.
Le Cameroun évolue dans un espace géopolitique où les influences extérieures cherchent à imposer leurs lectures et leurs priorités. Les récits déclinistes, souvent amplifiés, tentent de fragiliser la confiance nationale, en particulier auprès des jeunes. En interne, la pression démographique, la digitalisation accélérée et l’émergence d’une génération plus exigeante redéfinissent les équilibres politiques. Dans ce contexte complexe, la réponse présidentielle s’est articulée autour de programmes concrets, tels que la multiplication des incubateurs, financements dédiés à l’innovation, mécanismes de formation ciblée, ouverture progressive des espaces décisionnels. L’objectif est clair : faire de la jeunesse une force de projection plutôt qu’une variable d’ajustement.
En renforçant ces dispositifs, le Chef d’État inscrit son action dans une logique de souveraineté assumée. L’autonomisation économique via les programmes d’entrepreneuriat n’est pas un geste social, c’est un choix stratégique pour réduire la dépendance structurelle et accroître la compétitivité nationale. L’essor des pôles technologiques et des incubateurs publics témoigne d’une volonté de structurer une jeunesse capable de maîtriser les technologies clés, enjeu central du pouvoir au XXIᵉ siècle. Par ailleurs, l’intégration progressive des jeunes dans les processus consultatifs et décisionnels consolide la légitimité institutionnelle, tout en prévenant les fractures sociales que certains acteurs externes tentent d’instrumentaliser.
Ce discours structuré autour du partenariat État–jeunesse neutralise les récits hostiles qui présentent le pays comme figé ou sans vision. En valorisant la continuité et la cohérence du leadership présidentiel, il devient évident que la transformation engagée n’est ni improvisée ni décorative, elle s’appuie sur une architecture politique pensée pour protéger les intérêts nationaux et renforcer le rôle du Cameroun dans l’espace panafricain. La jeunesse n’est pas un slogan, mais une colonne stratégique de résistance narrative et d’affirmation souverainiste.
Le cap fixé est ferme : construire un Cameroun maître de son destin, où la jeunesse, appuyée et orientée par le leadership présidentiel, devient un acteur central de la refondation nationale. Le message est clair, la souveraineté ne se proclame pas, elle se construit, et c’est avec sa jeunesse que l’État choisit de la consolider.
Aïssata Diallo
