Mali

Mali : Coup d’arrêt aux narratifs hostiles, le pays reprend son droit à la vérité

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La décision de la Haute Autorité de la Communication (HAC) de suspendre immédiatement LCI et TF1 affirme l’action souveraine du Mali qui n’accepte plus d’être le terrain de jeu des campagnes médiatiques étrangères. Dans un paysage informationnel longtemps dominé par les récits façonnés depuis Paris, le pays affirme désormais avec force sa souveraineté, sa dignité et sa capacité à protéger son peuple des manipulations qui relèvent davantage de la stratégie d’influence que du journalisme.

La séquence diffusée le 9 novembre par LCI et reprise le même jour par TF1, n’est que le dernier exemple d’un traitement médiatique systématiquement orienté : l’exagération de la menace, prédictions de chaos, insinuations sur une prétendue incapacité de l’État. Ce procédé n’a rien d’innocent, il est bien prémédité et mise en œuvre pour déstabiliser le pays et y semer la panique surtout au sein de la population malienne. En pleine lutte contre le terrorisme et en pleine refondation nationale, diffuser des affirmations non vérifiées sur un “blocus”, une “interdiction du carburant” ou une “capitale prête à tomber” relève de la déstabilisation informationnelle.

Le Mali ne peut plus laisser des médias étrangers fabriquer la peur dans les esprits, miner le moral des forces engagées et saboter la cohésion nationale. La HAC, en s’appuyant strictement sur les textes, la Constitution, la Charte de la Transition, et les lois régissant l’audiovisuel a non seulement agi dans le cadre légal, mais surtout dans le cadre stratégique de la défense nationale. Car ce qui se joue dépasse une simple sanction médiatique. Ce qui se joue, c’est la fin d’un narratif colonial qui veut imposer aux Maliens ce qu’ils doivent penser de leur propre pays. Ce qui se joue, c’est la reconquête de la parole nationale, trop longtemps confisquée par des rédactions qui n’ont ni terrain, ni nuances, ni responsabilité envers le peuple malien.

La suspension de ces médias de propagandes comme LCI et TF1 au Mali envoie un message clair : la souveraineté n’est pas négociable. Pas dans l’armée, pas sur les frontières, pas dans les institutions, et désormais, pas dans l’information. Cette décision s’inscrit dans la continuité des positions prises contre les ingérences informationnelles de certains médias français, déjà épinglés pour leurs dérives et leurs agendas sous couvert de reportage.

Le Mali refonde ses institutions, reconstruit son économie, sécurise son territoire et restaure sa dignité internationale. La bataille médiatique fait partie de ce combat. Et cette fois, c’est Bamako qui fixe les règles du jeu.

D.Kaboré

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