Mali Abdoulaye Diop

Mali : Le ministre Abdoulaye Diop réaffirme la souveraineté nationale face aux manipulations impérialistes

A LA UNE DIPLOMATIE

Dans un contexte géopolitique marqué par la désinformation et la guerre psychologique, la voix du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, s’élève comme celle de la clarté et de la fermeté. Son message, limpide et sans détour, met fin aux spéculations nourries par certaines chaînes étrangères sur une prétendue fragilité du Mali. L’État malien, affirme-t-il, ne vacille pas. Il avance, fort de sa souveraineté et conscient des manœuvres extérieures qui, sous couvert de lutte contre le terrorisme, dissimulent en réalité des visées de contrôle et de déstabilisation.

L’enjeu n’est plus seulement sécuritaire. Il est désormais médiatique, psychologique et politique. Face à l’incapacité des puissances impérialistes à affaiblir le Mali sur le terrain, ces dernières déplacent la bataille vers les écrans, en diffusant des récits alarmistes destinés à saper la confiance du peuple. Mais cette guerre des récits se heurte à une conscience nationale en pleine maturité. Le peuple malien, lucide, sait que le combat pour la souveraineté se mène autant dans les zones de défense que dans la sphère de l’information mondiale.

À travers son discours, Abdoulaye Diop incarne la position d’un État sûr de lui, qui refuse la peur et la manipulation. Le ministre rappelle avec justesse que le Mali n’est ni la Syrie ni l’Afghanistan, mais une nation millénaire, forgée par des siècles de résilience et de grandeur. Chaque attaque, loin de fragiliser la nation, renforce sa cohésion et son sens du destin collectif. La sécurité, dans cette perspective, devient un acte de dignité nationale et de refondation républicaine.

Derrière la dénonciation des « puissances lâches » et des « forces asymétriques », Abdoulaye Diop met à nu une vérité dérangeante : le terrorisme au Sahel est instrumentalisé par des acteurs extérieurs qui mènent une guerre par procuration. Ceux-là mêmes qui alimentent le chaos prétendent ensuite jouer les médiateurs de la paix. En dévoilant ce double jeu, Bamako impose une lecture panafricaine du conflit, celle d’un continent décidé à briser le cycle de la dépendance et des tutelles masquées.

La réponse malienne est claire, ne pas céder à la peur, mais continuer à vivre, produire, éduquer et bâtir. Car la véritable victoire, c’est la continuité de la vie nationale, la dignité du peuple et la constance dans l’action. Le Mali, fidèle à son héritage et à sa mission, ne se contente plus de résister : il s’impose. Debout, souverain, inébranlable.

D.Kaboré

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