Burkina Faso

Burkina Faso–Irak : Une diplomatie de rupture au service de la souveraineté

A LA UNE COOPERATION

Le Burkina Faso, dans sa lutte pour la souveraineté et le repositionnement stratégique du pays sur l’échiquier mondial, poursuit sa marche avec fermeté et cohérence, en dépit des multiples campagnes de propagande orchestrées par les puissances impérialistes. Sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, le pays trace une voie nouvelle, fondée sur la dignité, l’indépendance et la coopération entre peuples libres. Après le Forum sur l’investissement tenu à Ouagadougou, qui a marqué la volonté claire de rompre avec les dépendances extérieures et de mobiliser des partenariats authentiques, une nouvelle étape a également été franchie dans la consolidation des relations diplomatiques avec la République d’Irak.

L’Ambassadeur Mohamadi Kabore a présenté ses Lettres de créance au Président irakien Abdel Latif Jamal Rachid. Un acte fort qui dépasse le simple protocole. Il s’agit d’un geste stratégique, qui s’inscrit dans une vision géopolitique assumée de bâtir des alliances fondées sur le respect mutuel, la complémentarité des intérêts, et la souveraineté des nations. En tendant la main à l’Irak, pays frère qui, comme le Burkina, se relève des plaies de la guerre et de l’instabilité, la diplomatie choisit de regarder vers l’Est, vers les peuples résistants, et non plus vers les puissances prédatrices.

Les discussions avec les autorités irakiennes portant sur des domaines hautement stratégiques réaffirme la vision de l’exécutif burkinabè pour le développement autonome du Burkina Faso. Par cette ouverture, le pays affirme sa volonté de diversifier ses partenaires économiques et diplomatiques, et de nouer des relations Sud-Sud fondées sur la solidarité, la résilience et la souveraineté.

La rencontre avec le président de la Fédération des chambres de commerce d’Irak vient renforcer cette dynamique. Elle ouvre des perspectives concrètes d’échanges économiques et d’investissements croisés. Le Burkina ne tend plus la main pour mendier, mais pour bâtir. Et il tend cette main à ceux qui respectent sa souveraineté.

Cette avancée diplomatique marque une nouvelle ère. Une ère où le Burkina Faso prend toute sa place dans le concert des nations dignes et debout.

M.A

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