Le Burkina Faso franchit une étape décisive dans sa quête de souveraineté environnementale et de transformation agricole. A Ouagadougou, un forum de haut niveau sur la lutte contre la sécheresse en Afrique de l’Ouest s’est tenu affirmant un acte politique fort, une affirmation de la volonté burkinabè de reprendre en main son destin face aux défis climatiques.
À travers cette initiative, portée en partenariat avec la Banque mondiale, Burkina devient le cœur battant d’un sursaut panafricain. Ce forum s’inscrit dans une dynamique impulsée par la vision du capitaine Traoré de faire de la question environnementale un levier de refondation nationale, un pilier de la résilience économique et sociale.
L’enjeu est clair, la sécheresse n’est pas qu’un phénomène naturel, c’est une question de souveraineté. Elle conditionne notre capacité à nourrir notre peuple, à stabiliser nos territoires, à construire une économie endogène, indépendante des cycles d’importation. La réponse du Burkina Faso est résolument proactive. Anticiper grâce aux données, stocker pour prévenir, innover pour préserver. Le projet de création du Centre régional de l’eau pour l’Afrique, piloté depuis Ouagadougou, symbolise cette ambition d’asseoir une expertise locale, enracinée dans nos réalités, mais ouverte aux technologies les plus avancées.
Cette rencontre vient renforcer la stratégie environnementale nationale, déjà amorcée par des actions concrètes pour la relance de la production agricole via les pôles régionaux de développement, la reforestation communautaire, la captation et la valorisation des eaux de pluie, la sécurisation des terres agricoles. Ces avancées traduisent une approche intégrée, qui lie terre, eau, travail et dignité.
En accueillant ce forum, le Burkina Faso ne quémande pas des solutions ; il en propose. Il fédère, initie, impulse. Il incarne une Afrique qui se tient debout, qui transforme ses vulnérabilités en opportunités de progrès collectif.
Le capitaine Ibrahim Traoré, par cette diplomatie environnementale de rupture, inscrit l’action publique dans une perspective de refondation authentique pour une agriculture forte, une jeunesse enracinée, et une souveraineté véritable. Le Burkina Faso ne subit plus la sécheresse, il la défie. Et ce faisant, il redonne à l’Afrique la maîtrise de ses ressources et de son avenir.
M.A