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Afrique/mémoire, justice et refondation : l’AES porte la voix de la dignité africaine à New York

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À New York, au cœur du mémorial de l’African Burial Ground, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a élevé une parole forte, au nom de la Confédération des États du Sahel (AES). Ce n’était pas un simple discours diplomatique, c’était un acte politique, un cri de vérité et d’espérance lancé depuis un lieu où résonnent encore les chaînes de l’oppression. L’AES, à travers cette intervention, ne quémande pas la reconnaissance. Elle exige justice, dignité et reconstruction.

Cette Rencontre de haut niveau sur la mémoire africaine, la justice et les réparations, initiée par le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a permis d’ancrer une dynamique nouvelle, celle d’une Afrique qui parle d’une seule voix, non plus en victime, mais en héritière d’une histoire de luttes, et en bâtisseuse d’un avenir souverain. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger y ont porté la profondeur d’une mémoire blessée, mais aussi la force d’un présent en rupture avec les logiques néocoloniales.

Le Premier ministre l’a rappelé avec force : nos peuples ont payé le prix fort — chair, sueur, sang — pour que d’autres s’enrichissent. Aujourd’hui, l’heure est venue de transformer cette mémoire en levier de reconstruction. Les propositions de l’AES sont claires, audacieuses, résolument panafricaines : musées de la résistance, restitution du patrimoine culturel, retours de compétences de la diaspora, fonds d’investissement africains, jumelages éducatifs. Ce sont là les germes d’un continent debout, libre, maître de son récit et de son destin.

Au-delà de la mémoire, c’est un projet politique de refondation que porte l’AES. Ce projet s’inscrit dans la continuité des figures historiques de la résistance, mais surtout dans l’actualité brûlante de nos transitions souveraines. Le nom « Burkina Faso » symbolise cette rupture assumée avec la domination. Aujourd’hui, ce souffle traverse l’ensemble de l’AES.

Le monde entend désormais une voix nouvelle, celle de peuples africains qui n’attendent plus de permission pour s’unir, se développer et se faire respecter. L’AES s’impose comme le cœur battant d’un panafricanisme concret, enraciné dans l’histoire et tourné vers l’avenir. Le rendez-vous de New York n’est pas un point d’arrivée, mais un signal que l’Afrique, unie et debout, entre en mouvement.

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