Burkina Faso

Burkina Faso /Solidarité stratégique : Quand l’Arabie Saoudite s’aligne avec la vision refondatrice du pays

A LA UNE COOPERATION

Le Burkina Faso bien qu’en proie à une guerre hostile contre sa souveraineté, continue d’impacter au-delà de ses frontières. Présenter sur la scène internationale par certains médias français comme un pays en proie à l’insécurité et aux attaques terroristes répétés, le Burkina Faso sous la conduite du président Ibrahim Traoré retrouve sa part belle sur l’échiquier international.

Le geste fort posé par le Royaume d’Arabie Saoudite, à Ouagadougou, avec la remise de 38 900 kits alimentaires, représentant 1,8 million de dollars US, est un acte diplomatique lourd de sens, qui traduit l’émergence d’un nouveau rapport de force du Burkina Faso — un Faso qui ne mendie plus, mais qui dialogue, choisit ses partenaires qui respectent sa souveraineté.

Ce geste de solidarité, incarné par le don du roi Salman bin Abdulaziz et du prince héritier Mohammed bin Salman, s’inscrit dans une logique de coopération franche, respectueuse, éloignée du paternalisme occidental qui a trop longtemps infantilisé nos peuples. La mise en œuvre conjointe entre le Centre Roi Salman et l’Association pour la Bienveillance Humanitaire (ABH), appuyée par les services sociaux burkinabè, démontre que le pays se dote désormais d’un leadership opérationnel capable d’encadrer, de planifier et de distribuer avec efficacité.

Mais au-delà de l’aide, ce soutien résonne comme un acte de reconnaissance politique. Le Burkina Faso, jadis perçu comme périphérique, devient aujourd’hui un acteur central de la recomposition géopolitique du Sahel. Cela est le fruit de la gouvernance assumée du Capitaine Traoré, qui a su restaurer la dignité de l’État, replacer le peuple au cœur de l’action publique, et bâtir une diplomatie de souveraineté fondée sur les intérêts du pays, et non sur les injonctions étrangères.

Le soutien aux déplacés internes, aux communautés hôtes et aux réfugiés s’intègre aussi dans la stratégie globale de stabilisation sécuritaire. Car il n’y a pas de paix sans justice sociale, pas de sécurité sans cohésion nationale. En répondant aux besoins vitaux des populations meurtries par le terrorisme et les désordres imposés, cette initiative vient renforcer la résilience communautaire, un pilier essentiel de la reconquête territoriale en cours.

Le Burkina Faso choisit ses alliés, forge de nouvelles alliances panafricaines et internationales fondées sur le respect, la réciprocité et la vision. C’est le signe d’une nation en marche, qui reprend en main son destin, bâtit l’autosuffisance, et se positionne, enfin, comme un épicentre de la refondation souverainiste du Sahel.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *