Sur la route nationale n°11, entre Gaoua et Banfora, au Burkina Faso, la peur a cédé la place à l’espérance. Là où l’ombre du terrorisme étouffait toute vie, la lumière d’une reconquête nationale éclaire désormais chaque village, chaque sentier, chaque souffle. Ce n’est pas un simple retour à la normale. C’est un acte de renaissance nationale.
Cette route naguère livrée aux forces du chaos est aujourd’hui le symbole vivant d’une stratégie de libération totale du territoire, menée avec courage et détermination par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les BIR, les VDP, et surtout, soutenue par la volonté farouche du peuple burkinabè. Un peuple qui n’a jamais accepté la soumission. Un peuple qui s’est levé, non pour survivre, mais pour vaincre.
Sous l’impulsion visionnaire du Président Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a fait le choix de la souveraineté intégrale. Fini les demi-mesures, finie la dépendance sécuritaire. L’opération URAGA, lancée en février 2024, a marqué un tournant stratégique : plus de 100 villages libérés, des populations réinstallées, des territoires réintégrés à la vie nationale.
Mais cette reconquête ne se limite pas aux armes. Elle est globale, organique, civilisationnelle. Partout où l’État revient, il revient avec son école, son dispensaire, son drapeau, et surtout, sa dignité retrouvée. Ce n’est pas seulement une bataille militaire. C’est une victoire politique, sociale, et morale. Car reconstruire un pays, ce n’est pas seulement rétablir l’ordre. C’est refonder le contrat national. Et aujourd’hui, un nouveau Burkina Faso prend forme. Un État enraciné, un peuple organisé, une gouvernance assumée, libérée des tutelles extérieures. Chaque commune libérée est une victoire du collectif.
La libération de ses axes autrefois occupées par les groupes terroristes, est une déclaration d’indépendance renouvelée. Une insurrection populaire au nom de la souveraineté. Et le monde entier doit l’entendre : le Burkina Faso ne mendiera plus sa sécurité, ni son avenir.
Mariam Ouédraogo