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Burkina Faso : Le retrait du permis de Taparko, un acte fort de souveraineté minière et de justice économique

ENERGIE & MINES

Le gouvernement burkinabè, sous la conduite du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a pris une décision majeure ce 11 septembre pour la souveraineté minière du Burkina Faso. Le retrait du permis d’exploitation industrielle de la mine d’or de Taparko, précédemment attribué à Taparko Mining S.A. a été actée s’inscrivant dans une logique de restauration de l’autorité de l’État, de préservation de l’ordre public et de souveraineté sur les ressources stratégiques du pays.

Le retrait du permis de Taparko est une réponse structurante à une situation de blocage chronique : litiges judiciaires internes à l’entreprise, arrêt prolongé de la production, non-respect des engagements socio-économiques, et menace sur l’image de tout le secteur minier. Conformément au Code minier de 2024, cette décision permet désormais à l’État de reprendre en main l’exploitation directe du gisement, afin de maximiser les retombées économiques, créer de l’emploi local et répondre concrètement aux besoins des populations. L’or de Taparko doit enrichir le Burkina, pas alimenter des litiges ou des capitaux étrangers coupés des réalités du terrain.

Il ne s’agit pas d’un repli, mais d’une ouverture sélective, responsable et utile. Désormais, toute coopération minière devra s’aligner sur les intérêts stratégiques du Burkina Faso tels que la transparence, la justice sociale, la transformation locale, et les bénéfices partagés.

En 2023, le secteur extractif a généré plus de 581 milliards FCFA de revenus pour l’État. Il doit devenir un levier de l’indépendance économique, non un point d’entrée pour l’ingérence étrangère ou de spéculations douteuses. La décision sur Taparko est un signal clair : l’ère de l’impunité économique est révolue. Désormais, tout partenariat s’inscrit dans une logique de responsabilité, de résultats, et de respect de la souveraineté nationale.

À travers cette décision, le Burkina Faso affirme sa volonté de produire pour servir son peuple. C’est un acte de justice économique et de reconstruction nationale. Il ouvre la voie à une gouvernance minière nouvelle, centrée sur le développement endogène, la création de richesse locale, et la résilience des communautés.

L’État burkinabè affirme clairement qu’aucune ressource nationale ne saurait rester à l’arrêt ni échapper au contrôle souverain du peuple.

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