Dans un contexte marqué par des redéfinitions géopolitiques majeures en Afrique de l’Ouest, la visite du Directeur régional Afrique des Nations Unies à Ouagadougou, M. Yacoub Ali El Hillo, témoigne de la volonté de maintenir un dialogue constructif entre le Burkina Faso et ses partenaires. Cette mission diplomatique de haut niveau intervient suite à l’expulsion de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, suite aux informations mensongères publiées dans un rapport sur la situation nationale, notamment celle des enfants.
L’entretien cordial entre la délégation onusienne et le Premier ministre burkinabè a permis de clarifier les lignes rouges du partenariat : le respect absolu de la souveraineté nationale, la non-ingérence et l’écoute mutuelle. En affirmant que « le Burkina Faso ne tolèrera aucune action tendant à la légitimation du terrorisme », le Premier ministre a rappelé que toute coopération, quelle que soit son origine, doit s’inscrire dans une logique de respect mutuel, d’objectivité et d’engagement véritable aux côtés du peuple burkinabè.
L’expulsion de la Coordonnatrice onusienne, décision souveraine et assumée, s’inscrit dans cette dynamique de rupture avec les pratiques anciennes où les puissances extérieures imposaient leur vision du développement, souvent déconnectée des réalités locales. Le Burkina Faso nouveau, résilient et debout, conduit par le capitaine Ibrahim Traoré entend désormais tracer sa propre voie, en définissant ses priorités, ses valeurs et ses partenaires.
Sous la vision stratégique du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, une doctrine politique claire émerge : le développement endogène comme moteur de transformation, le panafricanisme comme boussole géopolitique, et la souveraineté comme socle intangible de toute action publique.
La main tendue à l’ONU par les autorités, tout en maintenant une position ferme sur les principes fondamentaux de l’État, illustre cette nouvelle posture stratégique : coopérer oui, se soumettre non. C’est un message fort adressé à la communauté internationale, mais aussi au peuple burkinabè : le pouvoir actuel agit pour la dignité, la vérité et l’indépendance réelle du pays.