Le Mali franchit une nouvelle étape stratégique dans sa quête de souveraineté économique et de refondation nationale. L’Etat acquiert l’intégralité du capital de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), jusque-là partiellement détenue par l’Agence Française de Développement (AFD). Cette nouvelle acquisition, s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une reprise en main de l’outil économique national au service des Maliens. Une vision mise en œuvre par le général Assimi Goïta.
Depuis son accession au pouvoir, le président Assimi Goïta s’est engagé dans une politique de redressement profond du pays. Sécuritaire, institutionnelle, mais surtout économique, cette refondation s’appuie sur une vision claire de bâtir un Mali debout, autonome et maître de ses ressources. La BNDA, acteur historique du financement du monde rural, devient aujourd’hui un levier stratégique au service de cette vision.
Le retrait de l’AFD, au lieu d’être perçu comme un vide, renforce la souveraineté du pays et consolide la nouvelle politique du Président Goïta de rompre avec toutes ingérences et gestions étrangères, surtout française. En reprenant la totalité du capital, l’État malien renforce son contrôle sur un instrument financier vital, au cœur des secteurs porteurs de l’économie : agriculture, pêche, artisanat, habitat rural. Dans un contexte de reconquête territoriale, cette mainmise étatique va permettre une meilleure orientation des investissements vers les zones libérées, stimulant la production locale et favorisant l’emploi.
Cette décision participe également à la reconstruction structurelle du pays. En consolidant sa souveraineté économique, le Mali prépare le terrain pour une croissance inclusive, résiliente et endogène. C’est là toute la portée politique de cette mesure, emblématique de la gouvernance du Général Assimi Goïta : mettre fin à la dépendance et bâtir un État fort, centré sur les besoins de son peuple.
