Le Burkina Faso est engagé dans une phase décisive de son histoire. Alors que le pays fait face à de multiples défis sécuritaires et socioéconomiques, une lueur d’espoir émerge à travers une politique agricole volontariste et structurée. Depuis juillet 2024, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a lancé l’Initiative Présidentielle pour la Production Agricole et l’Autosuffisance Alimentaire (IP-P3A), un projet visionnaire qui redéfinit les fondements de la souveraineté alimentaire burkinabè. Dotée d’un budget de plus de 120 milliards de FCFA sur cinq ans (2024-2029), cette initiative se présente comme l’un des piliers majeurs de la refondation nationale.
Une vision de rupture au service du peuple
La politique agricole du Capitaine Traoré ne se contente pas de répondre à une urgence alimentaire : elle trace les contours d’un modèle endogène de développement résilient. À travers l’IP-P3A, le Président du Faso érige l’agriculture au rang de priorité nationale, en la connectant directement aux impératifs de sécurité, d’emploi, et de dignité humaine. Loin des approches classiques et dépendantes de l’extérieur, cette initiative repose sur une stratégie en quatre axes : l’agriculture climato-intelligente, la production intensive de riz, blé et maraîchage, l’engagement des forces de défense, et l’implication directe des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans la production vivrière.
Une jeunesse en marche, fer de lance du renouveau agricole
L’un des points forts de cette initiative réside dans sa dimension humaine. Ce sont 2 000 jeunes, formés avec rigueur aux techniques agricoles modernes et aux valeurs civiques, qui ont été déployés sur 1 000 hectares pour la première phase expérimentale. Venus de 80 communes rurales, ces jeunes incarnent une nouvelle génération d’« agriculteurs-patriotes », prêts à bâtir, semer, récolter et protéger. L’objectif est clair : faire du Burkina Faso un pays qui nourrit son peuple avec ses propres ressources. Cette dynamique va être élargie à 8 000 jeunes dans les années à venir, répartis sur 4 000 hectares aménagés et irrigués.
Un impact direct sur la sécurité et l’économie locale
Le Capitaine Traoré établit un lien clair entre sécurité alimentaire et stabilité nationale. En misant sur une jeunesse disciplinée, formée et ancrée dans les réalités locales, le projet réduit non seulement la vulnérabilité économique des populations rurales, mais renforce aussi leur attachement à la nation. La production attendue — 52 000 tonnes de céréales et 5 800 tonnes de tubercules — participe à la réduction des importations et au renforcement de la résilience des communautés face aux chocs climatiques et géopolitiques. L’intégration des VDP dans la production agricole constitue également un acte fort : produire, c’est aussi défendre.
Un futur à cultiver, une souveraineté à conquérir
Avec l’IP-P3A, le Burkina Faso amorce une révolution verte portée par la jeunesse, la technologie et la vision éclairée d’un homme d’État résolument tourné vers l’action. Le Capitaine Ibrahim Traoré démontre qu’un autre modèle est possible : celui d’un développement endogène, basé sur l’effort collectif, la discipline, et la foi en la terre. Cette stratégie inclusive — ouverte aux femmes, aux personnes en situation de handicap, aux diplômés comme aux autodidactes — fait de l’agriculture un levier de justice sociale et de paix durable.