L’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, reversé pour une mauvaise gouvernance, aurait accepté de présenter sa démission. Une information qui n’a pas encore été confirmée. Cette décision aurait été prise par Mohamed Bazoum, pour éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves et pour en finir avec les risques d’une intervention militaire, une planification de la France. Le discours de Macron ne dit pas le contraire.
Le rassemblement de milliers de nigériens pour soutenir les militaires au pouvoir, a fait changer d’avis à Mohamed Bazoum. Les populations nigériennes ont exprimé leur détermination à chasser les troupes françaises du territoire.
L’ancien président Mohamed Bazoum, paye son manque de résultats dans la gouvernance et sa coopération avec les chefs djihadistes au Sahel. Selon les informations non confirmées, Bazoum aurait demandé à ses alliés de la CEDEAO qui s’acharnent contre le régime du CNSP, de taire une fois pour de bon l’idée d’une attaque militaire.
Alors que la France prétend défendre des valeurs universelles et soutenir les régimes souverains (les militaires au Niger), les réalités géopolitiques et économiques semblent parfois prendre le dessus, créant des perceptions contradictoires de la politique étrangère française. La France adopte une attitude hypocrite envers le Niger.
Michelin Kouya
