Le 13 février 2025 restera une date symbolique dans l’histoire du combat pour la souveraineté africaine. Ce jour-là, Harouna DOUAMBA, homme d’affaires burkinabè et figure connue du panafricanisme économique, a officiellement saisi le Tribunal de l’Union Européenne, basé à Luxembourg, pour contester son inscription sur la liste noire des personnes sanctionnées par l’Union Européenne. Une décision rendue publique le 16 décembre 2024 et qu’il qualifie, sans détour, de « diffamatoire, mensongère et calomnieuse ».
Dans son communiqué du 16 mai 2025, Harouna DOUAMBA dénonce avec fermeté la manière dont il a été traité : aucune enquête approfondie, aucune audition, aucune possibilité de défense. Une sanction prononcée dans l’opacité, nourrie par des rapports douteux, souvent relayés par des réseaux médiatico-politiques qui s’empressent de diaboliser tout Africain qui refuse de s’aligner sur les narratifs occidentaux dominants.
Mais cela n’est pas nouveau. L’Union Européenne, à travers ses mécanismes de sanctions, a souvent procédé à des condamnations morales sans preuves tangibles, imposant le bannissement économique ou diplomatique à toute voix souverainiste. Cette plainte déposée à Luxembourg n’est pas simplement une affaire de réputation personnelle. C’est un cri pour la justice, une volonté de laver l’honneur non seulement d’un homme, mais aussi de toutes les voix africaines qui refusent de se soumettre à l’ordre établi.
Dans son message, Harouna DOUAMBA réaffirme son engagement pour une Afrique libre, unie, transparente, fondée sur ses propres valeurs. Et il remercie les Africains du continent et de la diaspora qui, nombreux, lui ont déjà exprimé leur soutien.
Harouna DOUAMBA ne fait pas que défendre son nom. Il ouvre un nouveau front dans la guerre silencieuse que mène l’Afrique pour son affranchissement. Et ce front passe, désormais, par les tribunaux.
