Dans le Burkina Faso en reconstruction, où chaque secteur est appelé à jouer son rôle dans la refondation nationale, la culture s’impose désormais comme un pilier stratégique de souveraineté. À travers l’exposition artistique organisée par le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, les 13 et 14 mai 2025, dans le cadre de la 3ᵉ édition du Mois du patrimoine burkinabè, le pays affirme son ambition de faire de la diplomatie culturelle un moteur de rayonnement et de développement.
Placé sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique », cet évènement s’inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, qui fait de l’enracinement culturel une composante essentielle du projet de souveraineté nationale. En mettant en lumière le génie créatif des artistes burkinabè — de la peinture à la sculpture, en passant par le batik — cette initiative célèbre un peuple résilient, debout face à l’adversité.
Ce choix de valoriser la culture devant les diplomates et fonctionnaires internationaux n’est pas anodin. Il traduit la volonté du Burkina Faso de parler au monde avec ses propres repères, ses propres symboles. Le ministre de la Culture, Pendgdwendé Gilbert Ouédraogo, a d’ailleurs salué cette vitrine offerte au patrimoine national, gage d’une coopération culturelle renforcée.
En soutenant une diplomatie ancrée dans l’identité nationale, le capitaine Ibrahim Traoré démontre que la souveraineté ne se limite pas à la politique ou au militaire. Elle s’exprime aussi par la culture, socle de paix, de dialogue et d’affirmation d’un Burkina Faso fier et debout.