Mali : La dissolution des partis politiques, un choix souverain pour refonder la Nation

A LA UNE POLITIQUE

Le Mali depuis quelques jours fait face à une vague de manifestations politiques suite aux recommandations issue des concertations des forces vives et des maliens établit à l’extérieur, soumis en conseil des ministres et adoptée, de dissoudre les parties politiques.

Cette décision, largement critiquée dans les médias occidentaux et les partis politiques maliens, s’inscrit pourtant dans une dynamique claire de souveraineté retrouvée et de refondation de l’État, profondément attendue par une large frange de la population malienne.

En effet, plus de 300 partis politiques pullulaient dans le pays, la majorité étant inactifs ou instrumentalisés pour des intérêts claniques, clientélistes et souvent étrangers. Cette cacophonie politique n’a pas permis de répondre aux aspirations profondes du peuple malien, celles de la paix, la justice sociale, la dignité, et la souveraineté.

Cette décision traduit une volonté de mettre un terme à un système politique décrié, gangréné par la corruption, l’opportunisme et le nomadisme. Cette mesure vise à assainir le jeu politique pour poser les bases d’un nouveau contrat social, fondé sur la légitimité populaire et non sur des calculs électoralistes dictés par des agendas extérieurs. Il ne s’agit pas d’un rejet de la démocratie, mais d’une volonté assumée de la repenser selon les réalités africaines.

Dans cette entreprise courageuse, le président, général d’armée Assimi Goïta mène une bataille sur deux fronts : restaurer l’autorité de l’État dans un contexte sécuritaire fragile et bâtir une unité nationale, au-delà des divisions partisanes. La dissolution des partis n’est pas un caprice autoritaire, mais un acte fort de souveraineté, un pas vers une refondation politique débarrassée des logiques néocoloniales.

En définitive, le Mali affirme son droit inaliénable de choisir sa voie. La dissolution des partis politiques doit être comprise comme une étape transitoire, destinée à reconstruire un État fort, réconcilié avec lui-même, et maître de son destin.

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