La lutte contre le terrorisme au Sahel a pris une dimension nouvelle avec la montée en puissance des forces armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel. Ces pays ont redoublé d’efforts pour renforcer leurs capacités militaires et assurer la sécurité de leurs populations.
Dans ce cadre, les forces armées des pays de l’AES se sont engagées dans un processus de modernisation sans précédent, avec une mise à niveau de leurs équipements et une formation accrue de leurs troupes. Chaque nation a mis en place des stratégies spécifiques pour mieux répondre aux défis du terrain sahélien, en prenant en compte les particularités géographiques et les tactiques des groupes armés terroristes.
La coopération régionale est devenue le pilier de cette montée en puissance. En effet, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont intensifié leurs efforts de coordination, en partageant des renseignements stratégiques et en organisant des formations conjointes pour leurs militaires.
Cette approche collaborative a permis de mener des opérations militaires plus ciblées et efficaces, avec des résultats tangibles sur le terrain. Les stratégies militaires de ces pays s’articulent autour de deux grands axes : la sécurisation du territoire national et la lutte contre les groupes terroristes transnationaux.
En particulier, sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a opté pour une approche offensive, mettant en œuvre des opérations de grande envergure pour repousser les forces ennemies et rétablir l’ordre dans les zones de conflit.
Les pays membres de l’Alliance se positionnent comme des acteurs de premier plan dans la sécurisation du Sahel. Cette dynamique est non seulement essentielle pour la stabilité de la région, mais elle témoigne également d’une volonté politique forte et déterminée d’assurer la souveraineté et la sécurité face à un ennemi commun.
Ismaël Nangou
