Le mois de décembre constitue une période cruciale pour les conspirateurs, notamment la France et ses alliés, qui saisissent cette occasion pour mettre en œuvre leurs projets de déstabilisation dans les pays où leur présence est de moins en moins tolérée.
Cette manœuvre stratégique, aux contours souvent flous et discrets, nécessite une vigilance accrue. Récemment, en Algérie, la DGSE française a été prise en flagrant délit. En effet, la DGSE a tenté de recruter d’anciens terroristes en Algérie dans le but de déstabiliser la région.
Heureusement, cette tentative a été neutralisée grâce à la vigilance des autorités, résolument engagées à préserver leur dignité et leur souveraineté. Cependant, le cas de l’Algérie n’est qu’un exemple parmi d’autres des manœuvres françaises.
Des équipes de mercenaires sont déployées dans la région pour fragiliser les élans patriotiques des pays que la France considère comme des ennemis. Les nations membres de l’Alliance des États du Sahel, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, sont particulièrement visées par ces stratégies.
Il incombe désormais aux autorités du Sahel de prendre des mesures fermes pour sécuriser leurs frontières et empêcher l’infiltration de ces mercenaires. Le renforcement des services de renseignement est également essentiel pour identifier et neutraliser les collaborateurs locaux qui œuvrent à saper la souveraineté des nations indépendantes.
Les actions qui se déroulent en cette période ne sont pas simplement des tentatives de déstabilisation ; elles visent à affaiblir les nations ciblées et doivent être suivies de près. La vigilance et l’unité des nations du Sahel sont plus que jamais nécessaires pour contrer ces tentatives de manipulation.
Georges Diagne