Du 19 au 21 novembre, Niamey, capitale du Niger, devient le théâtre d’une Conférence internationale de solidarité avec les peuples du Sahel, axée sur le thème : « La souveraineté nationale et la lutte contre l’impérialisme ». Cet événement rassemble des représentants du Niger, du Burkina Faso et du Mali, les trois membres fondateurs de l’Alliance des États du Sahel, qui partagent une vision commune d’émancipation et de prospérité.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a salué la force et la résilience des peuples de ces trois nations, confrontés à des défis majeurs, notamment les héritages du néocolonialisme et les ingérences extérieures. Il a insisté sur l’importance de leur lutte pour la paix, la dignité et le progrès commun.
« Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ne cherchent pas à provoquer ou à s’opposer à qui que ce soit. Tout ce que nous demandons, c’est de vivre en paix », a affirmé le Premier ministre nigérien, soulignant le désir de ces nations de se concentrer sur leur développement sans interférences étrangères.
Cette rencontre dépasse le cadre d’un simple dialogue politique. Elle représente un moment de réflexion collective sur l’avenir du Sahel, avec un accent particulier sur la coopération régionale, le renforcement des structures étatiques et la recherche de solutions pour relever les défis sécuritaires et économiques.
La Conférence s’impose également comme une démonstration de l’unité croissante entre les membres de l’AES, qui aspirent à bâtir un Sahel fort et souverain.
À travers cet engagement, le Niger, le Burkina Faso et le Mali réaffirment leur détermination à tracer leur propre chemin, en phase avec les attentes de leurs populations. Cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large de redonner aux peuples sahéliens le contrôle de leur destin et de renforcer leur place sur la scène internationale.
Dipama Asséta