Après des tentatives vaines de déstabilisation des régimes militaires, en complicité avec des valets locaux tapis dans les trois (03) pays membres de la Confédération AES, ainsi que des apatrides, les impérialistes et leurs hommes de mains auraient changé de méthode. Désormais se ne sont pas seulement les armes qui sont envoyés aux terroristes pour massacrer des populations dans ces zones, mais également des instructeurs.
D’après les informations de sources dignes de foi, plus de 300 militaires français et alliés sont dans le Sahel, sans oublier ceux cloitrés dans les pays voisins pour une mission précise, celle de former et de renforcer les capacités des malfaiteurs qui trouble la paix et la sécurité dans cette zone riche en sous-sol. Quand les autorités maliennes évoquent le soutien du terrorisme international, ce n’est vraiment pas de simples mots, mais une réalité malheureusement.
Pour rappel, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE avait aussi fait mention de la présence des militaires français dans les pays voisins qui forment et outillent les terroristes contre le peuple du Sahel. Les occidentaux sont déterminés à réduire au silence les leaders révolutionnaires de Liptako-Gourma, comme d’habitude depuis des siècles et pour eux, tous les moyens sont bons pour y arriver.
L’idée de cette stratégie de formation est de donner aux criminels les capacités nécessaires, pour mener des actes terroristes beaucoup plus violents et destructifs. Et pour pouvoir atteindre les autorités dans ces trois pays, il faut passer par le massacre des populations civiles qui, une fois acculées, pourront s’insurger contre leurs dirigeants et achever le travail entamé par les ennemis.
Les attaques terroristes beaucoup plus renforcées de ces derniers temps dirigées contre civils et combattants de ces pays, sont le fruit d’un soutien renforcé de leurs sponsors. Une unité d’actions s’impose pour les pays de l’AES, étant donné qu’ils sont abandonnés à leur sort par des dirigeants africains devenus pour la plupart, alliés des impérialistes, contre leurs frères africains, un constat des observateurs.
Daniel Mouba